Spectacles
AMA "Les Pêcheuses de Perles"
Création 2019-2020
Au Japon, il existe depuis 2000 ans des communautés de femmes, pêcheuses et plongeuses appelées AMA.
Ces groupes de femmes occupent aujourd’hui encore dans la société japonaise une place très singulière, tout à la fois marginale et spécialement respectée.
Dans l’ancien Japon, certaines pouvaient fournir des coquillages rares pour les tables des puissants et même de l’empereur et d’autres, des perles précieuses des huîtres sauvages.
Aujourd’hui encore, ayant longuement débattu, et finalement refusé les nouvelles technologies de plongée sous-marine elles descendent encore en apnée à plus de vingt mètres de profondeur.
Pourquoi ces femmes s’exposent elles à une vie aussi rigoureuse pour une rentabilité économique médiocre en prenant souvent des risques démesurés ? Dans le Japon actuel, société extrêmement complexe, sophistiquée et technologique, le paradoxe vivant que représente les Ama nous semble être plutôt le paradigme d’une aspiration collective à une relation plus simple et plus incarnée au monde ; peut-être plus intense….
AMA, pièce pour trois danseuses japonaises de Butô contemporain et un musicien, transportera le spectateur sous la surface de l’océan et de la conscience ordinaire à la recherche des choses précieuses et profondes.
La musique électronique et sensorielle, la scénographie fondée sur l’utilisation de cordages marins et surtout de filets (« net » en anglais) feront aussi écho aux nouveaux voyages dans les abimes numériques de l’imaginaire contemporain.
Distribution
Direction artistique : Naomi Mutoh et Laurent Paris
Composition Musicale : Laurent Paris
Musiciens : Laurent Paris
Chorégraphie : Naomi Mutoh
Danseuses : Maki Watanabe, Yumi Fujitani, Naomi Mutoh
Création Lumière : Jean Pascal Pracht
Son : Mathieu Dugrava
Régie : Juliette Mayer
Création Costumes: Naomi Mutoh et Laurent Paris
Vidéo et image : Frank Le Gaillard
Mettreur en scène : Gilles Baron http://www.gillesbaron.com/parcours/
Durée : environ 1 h (sans entracte)
Age conseillé : à partir de 12 ans
Coproduction : La Manufacture CDCN Nouvelle-Aquitaine Bordeaux . La Rochelle, CAB et Centre Culturel Michel Manet de Bergerac, OARA, iddac, agence culturelle du Département de la Gironde et La Briqueterie, CDCN Val-de-Marne (accueil studio).
Soutiens : DRAC Nouvelle Aquitaine, (Aide au Projet), Mairie de Bordeaux, (Fond aide à la Création), ADAMI.
Le grand Luminaire
Création 2016-2017
Le Grand Luminaire est une expression issue de la symbolique médiévale qui désigne le soleil et la lune (petit luminaire désignant les autres astres).
Le Grand Luminaire est un projet bifide constitué de 2 pôles:
- Le spectacle de danse butô / musique live dans un théâtre
- Le Sound system
A) Grand Luminaire version butô
Une pièce chorégraphique et musicale pour 4 interprètes
Vers un chamanisme technologique, exploration des nouveaux archaïsmes.
L’accélération et la multiplication de l’information, ont bouleversé notre relation au temps et aux grands mystères de l’existence.
Les institutions de nos sociétés se trouvent démunies pour pouvoir embrasser ce phénomène.
La notion mythologique / archaïque de chamane, nous semble être un positionnement convenable pour appréhender cette nouvelle situation et poser des questions :
-Quels sont nos nouveaux totems ?
-Où les psychopompes iront-ils chercher des âmes perdues ?
-Quelles sont les nouvelles extases ?
-Quels sont les rituels d’initiation et de guérison persistants ?
Le contexte actuel, déluge numérique, réactive les archétypes du Butô des origines, phénomène de résilience chamanique face à la métamorphose accélérée d’une civilisation.
Dans cette pièce, Naomi Mutoh et SPINA, restent fidèles à leurs obsessions ; évocation et communication avec des fantômes invisibles pour Naomi (Persistance, 2012, Cantos Désertique 2000), cérémonie de chamanisme technologique pour SPINA.
En japonais, Le Butô se dit « Ankoku-Butô », La matière Noire, «Ankoku Busshitsu ».
Dans les années 70, Tatsumi Hijikata a dit, « La Lumière nait des ténèbres »
Dans les années 90, Spina a chanté « more light, more shadow » dans le morceau, “Pax Americana”.
Distribution
Durée environ 1 h (sans entracte)
Direction artistique : Naomi Mutoh et Laurent Paris
Composition Musicale : Laurent Paris
Musiciens : Laurent Paris, Bruno Barès,
Chorégraphie : Naomi Mutoh
Danseuses : Maï Ishiwata, Yumi Fujitani, Naomi Mutoh
Création Lumière : Jean Pascal Pracht
Régie : Juliette Mayer
Création Costumes et Scénographie : Naomi Mutoh et Laurent Paris
Production : CDC d’Aquitaine Le Cuvier, OARA, iddac, agence culturelle du Département de la Gironde, Glob Théâtre
Soutien : DRAC Aquitaine
Age conseillé : à partir de 10 ans
B) Grand Luminaire Sound System
Concert dansé
Contrepoint de la version théâtre, la version sound system est une expérience de chamanisme urbain / technologique in-vivo.
C’est une présentation butô/ musique amplifiée en immersion dans les différents lieux, en horizontalité réelle, en contact et en dialogue avec le public.
Une tentative de laïcité primitive libérée des artifices spectaculaires.
L’humain a toujours pratiqué le« rituel » comme un moyen d’évoquer / invoquer le mystère. C’est un instinct / instant collectif pour nous sauver du péril de l’individualisme.
Distribution
Durée environ 1h
3 artistes et 1 technicien
Fiche technique variable
Persistance
Création 2012
Après Radix, Naomi Mutoh et SPINA poursuivent leur trajectoire artistique en confrontant le Butô à la musique éléctrique.
Persistance sera ainsi une expérience surréaliste sur la métamorphose de notre perception du temps, comme la rencontre des fantômes du passé et des fantômes du futur dans le réel présent. Réaction à l’angoisse collective exponentielle devant l’opacité du futur.
C’est en trio que le propos sera développé, deux musiciens pour une danseuse habitée de présences invisibles: un regard franco – japonais stéréoscopique sur l’unité mondialiste embryonnaire, entre vielles dentelles occidentales et kimonos traditionnels, pointes de ballets classiques et butoh japonais, guitare électrique et archets classiques.
Distribution
Durée 1h
Chorégraphie : Naomi Mutoh
Musique : Laurent Paris
Mise en scène : Gilles Baron http://www.gillesbaron.com/parcours/
Danseuse : Naomi Mutoh
Musiciens :
SPINA: Laurent Paris, Bruno Barès
Création lumière : Jean-Pascal Pracht et Françoise Libier
Sonorisateur : Mathieu Dugrava
Production : Cie.MEDULLA, CUVIER , CDC d’Aquitaine, OARA , iddac, agence culturelle du Département de la Gironde, CCN de Biarritz /Malandain, Ballet Biarritz .
Persistance de la mémoire
Création 2010
Distribution:
Durée 25mns
Conception artistique : Naomi Mutoh et Laurent Paris
Chorégraphie : Naomi Mutoh
Musique : Laurent Paris
Danseuse : Naomi Mutoh
Musiciens : Laurent Paris
Création lumière et Régie: Françoise Libier
DUO en Prologue à « Persistance » Durée : 25mns
« Persistance de la mémoire » est une pièce, en duo, avec Naomi Mutoh danseuse et chorégraphe, sur la musique « post réaliste » composée et jouée par Laurent Paris du groupe SPINA
Cette pièce est une expérience surréaliste sur la métamorphose de notre perception du temps. Angoisse collective exponentielle devant l’opacité du futur.
Dans la tension dynamique entre la danseuse et le musicien, un zoom, focalisé sur le corps de la danseuse, habité par des présences invisibles.
Traditionnellement, le Butoh utilise les techniques de « corps transformé », et/ou « corps hanté », ici, il est accident de la rencontre des fantômes du passé et des fantômes du futur avec le réel présent.
Les axes de la terre
Création 2010
Cette production est la suite et la finalisation d’une collaboration entre l’écrivain Jean Daive, la danseuse chorégraphe Naomi Mutoh et le guitariste et compositeur Laurent Paris du groupe, électro rock SPINA, initiée à l’occasion du « festival de littérature en jardin » en Juillet 2010
C’est un trio, danse /écriture/musique d’après le texte de Jean Daive, écrivain, homme de radio, « Les Axes de la terre », roman en vers publié aux éditions P.O.L, présentant une série de villes associées à d’énigmatiques figures féminines.
L’auteur lit de larges extraits de ce livre, la danseuse accompagne sa lecture sans l’illustrer. La musique, composée par Laurent Paris intervient en contrepoint.
Production :
Littérature/Danse/musique Durée 60 mns
Interprètes : Jean Daive/Naomi Mutoh/Laurent Paris
Structure porteuse de la production : Permanence de la littérature
Coproduction : Cie MEDULLA / Permanence de la littérature
Création en deux temps :
1/ Première en extérieur en juin 2010 dans le cadre de « Littérature en jardin »
2/ Création en salle pour le festival Ritournelles le mercredi 24 Novembre à l’OARA
Radix
Création 2008
Notre époque « numérique » érige en axiome que le signal est indépendant du support. La musique en ce moment est en train de mesurer les métamorphoses dramatiques de cette nouvelle réalité.
Dans ce contexte, la danse apparaît comme un art justement préservé de cette dissolution par ses limites(le signal ne peut pas être indépendant du support). Elle remet en question « l’expression incarnée ».
L’obsession de croissance de nos sociétés conduit à toujours plus d’abstraction et de simulation. Le spectacle Radix – terme latin de botanique qui signifie « racine » – veut donner à voir, entendre et ressentir les valeurs du lien et de l’enracinement comme compensation à ce phénomène de dissolution. Radix contient une dizaine de tableaux où la danse, la musique, le chant et l’image s’interpénètrent pour créer un univers « méta archive » aux résonances plastiques des travaux d’Anselm Kieffer. Les deux danseuses japonaises et les deux musiciens de Rock jouent les questionnements du rapport entre « Croissances etEnracinements ».
Historiquement, le Butô et le Rock sont des réactions artistiques spontanées à des situations de crise qui, depuis leurs origines, créèrent de l’énergie par le sentiment de communauté humaine. Radix s’inscrit radicalement dans cette tradition.
Distribution :
Durée 1h
Chorégraphie : Naomi Mutoh
Musique : Laurent Paris
Mise en scène : Gilles Baron http://www.gillesbaron.com/parcours/
Danseuse : Naomi Mutoh Maki Watanabe
Musiciens : SPINA: Laurent Paris, Bruno Barès
Création lumière : Nicolas Cestre
Sonorisateur : Mathieu Dugrava
Production : Cie.MEDULLA, CUVIER , CDC d’Aquitaine, OARA , iddac, agence culturelle du Département de la Gironde, CCN de Biarritz /Malandain, Ballet Biarritz .