La compagnie Medulla

Présentation

Medulla est une compagnie de Butoh créée en 2007 à Bordeaux née de la  rencontre de la Compagnie Ariadone (Carlotta Ikeda, Naomi Mutoh) et du groupe SPINA à l’occasion du spectacle « Togué » en 2002 dans le but de poursuivre l’expérience de confrontation du Butoh, des musiques amplifiées et des cultures numériques.

Cette compagnie Franco-Japonaise, bifide (musique/ danse,  ou rock / butoh, orient / occident…) est portée par deux artistes engagés dans des pratiques contemporaines et complémentaires.    Naomi Mutoh, chorégraphe et danseuse de Butoh depuis 1991 au Japon, puis en Europe avec Carlotta Ikeda, Laurent Paris compositeur du groupe SPINA qui travaille dans les univers numériques depuis les années 80’  et avec la danse Butô depuis les années 2000.

Les créations

AMA – « Les Pêcheuses de Perles » création 2019 -2020

Réflexion et expérimentation chorégraphique sur la relation du corps humain à l’élément « Eau », espace de métamorphose. Réflexion sur l’évolution du sens des valeurs et de la quête des « choses précieuses » dans le contexte contemporain de « nouvelle conscience environnementale ».

LE GRAND LUMINAIRE création 2016

Chamanisme et communautés numériques : nouveaux liens, nouvelles communications, nouveaux rêves, nouvelles extases…Le sujet premier de la pièce : notre primitivité individuelle et collective face au phénomène technologique et numérique, déclenche souvent des discussions fertiles quelles que soient les populations et générations.

GRAND LUMINAIRE Sound System (concert dansé)  création 2014 

Contrepoint de la version théâtre, la version sound system est une expérience de « chamanisme urbain / technologique » en immersion in-vivo.

C’est une présentation butô/ musique amplifiée en immersion dans les différents lieux, en horizontalité réelle, en contact et en dialogue avec le public.

Sound System Medulla
Butoh dance

PERSISTANCE création 2012

Après Radix, Naomi Mutoh et SPINA poursuivent leur trajectoire artistique en confrontant le Butô à la musique électrique.

Persistance sera ainsi une expérience surréaliste sur la métamorphose de notre perception du temps, comme la rencontre des fantômes du passé et des fantômes du futur dans le réel présent. Réaction à l’angoisse collective exponentielle devant l’opacité du futur.

C’est en trio que le propos sera développé, deux musiciens pour une danseuse habitée de présences invisibles: un regard franco – japonais stéréoscopique sur l’unité mondialiste embryonnaire, entre vielles dentelles occidentales et kimonos traditionnels, pointes de ballets classiques et butoh japonais, guitare électrique et archets classiques.

PERSISTANCE DE LA MÉMOIRE  création 2010

DUO en Prologue à « Persistance »  Durée : 25mns

 « Persistance de la mémoire » est une pièce, en duo, avec Naomi Mutoh danseuse et chorégraphe, sur la musique « post réaliste » composée et jouée par Laurent Paris du groupe SPINA

Cette pièce est une expérience surréaliste sur la métamorphose de notre perception du temps. Angoisse collective exponentielle devant l’opacité du futur.

Dans la tension dynamique entre la danseuse et le musicien, un zoom, focalisé sur le corps de la danseuse, habité par des présences invisibles.

Traditionnellement, le Butoh utilise les techniques de « corps transformé », et/ou « corps hanté », ici, il est accident de la rencontre des fantômes du passé et des fantômes du futur avec le réel présent.

Naomi Butoh dancer

LES AXES DE LA TERRE création 2010

Cette production est la suite et la finalisation d’une collaboration entre l’écrivain Jean Daive, la danseuse chorégraphe Naomi Mutoh et le guitariste et compositeur Laurent Paris du groupe, électro rock SPINA, initiée à l’occasion du « festival de littérature en jardin » en Juillet 2010

C’est un trio, danse /écriture/musique d’après le texte de Jean Daive, écrivain, homme de radio, « Les Axes de la terre », Roman en vers publié aux Editions P.O.L, présentant une série de villes associées à d’énigmatiques figures féminines.

L’auteur lit de larges extraits de ce livre, la danseuse accompagne sa lecture sans l’illustrer. La musique, composée par Laurent Paris intervient en contrepoint.

1/ Première en extérieur en juin 2010 dans le cadre de « Littérature en jardin »

2/Création en salle pour le festival Ritournelles le mercredi 24 Novembre à l’OARA

Radix

RADIX création 2008

Notre époque « numérique » érige en axiome que le signal est indépendant du support. La musique en ce moment est en train de mesurer les métamorphoses dramatiques de cette nouvelle réalité.

Dans ce contexte, la danse apparaît comme un art justement préservé de cette dissolution par ses limites (le signal ne peut pas être indépendant du support). Elle remet en question « l’expression incarnée ».

L’obsession de croissance de nos sociétés conduit à toujours plus d’abstraction et de simulation. Le spectacle Radix – terme latin de botanique qui signifie « racine » – veut donner à voir, entendre et ressentir les valeurs du lien et de l’enracinement comme compensation à ce phénomène de dissolution. Radix contient une dizaine de tableaux où la danse, la musique, le chant et l’image s’interpénètrent pour créer un univers « méta archive » aux résonances plastiques des travaux d’Anselm Kieffer. Les deux danseuses japonaises et les deux musiciens de Rock jouent les questionnements du rapport entre « Croissances et Enracinements ».

Historiquement, le Butô et le Rock sont des réactions artistiques spontanées à des situations de crise qui, depuis leur origine, créèrent de l’énergie par le sentiment de communauté humaine. Radix s’inscrit radicalement dans cette tradition.Durée 1h

Les collaborations artistiques

Danseuses : Maki Watanabe, Yumi Fujitani

Création Lumière : Jean Pascal Pracht

Son : Mathieu Dugrava

Régie : Juliette Mayer

Vidéo et image : Frank Le Gaillard et Laurent Paris

Mise en scène : Gilles Baron http://www.gillesbaron.com/

Les partenaires et soutiens